Porté par le philosophe Michel Onfray et le producteur de télévision Stéphane Simon, ce mook trimestriel de 160 pages avait pour objectif de relancer le débat d'idées en confrontant les différentes conceptions du souverainisme.
Après un joli succès pour son premier numéro (qui avait été réimprimé), la parution s'intéresse cette fois-ci à l’« État profond ». Ou « comment la démocratie a-t-elle pu être confisquée par une élite de technocrates qui contrôlent les rouages de l’administration et contournent la souveraineté populaire chaque fois que l’opinion du peuple ne leur convient pas ? » comme s'interroge notamment la rédaction.
Les lecteurs retrouveront ainsi l'avis et les commentaires de plusieurs signatures du monde politique et intellectuel sur la machine étatique française ou sur les hautes sphères de la bureaucratie bruxelloise. L'occasion également d'aborder la question des « experts », des entreprises privées et des lobbies. Ainsi que l'épineux dossier de la « grande presse » et de ses riches propriétaires.
« Il est donc grand temps d’envisager des solutions concrètes afin de rendre son sens au vote des électeurs et de sauver la démocratie de tous ceux qui, à l’intérieur même de l’État, cherchent à en saper les fondements » prévient la revue.
La couverture de la revue est très légèrement abîmée.