« Sachant l’importance que j’attache au mécanisme psychosomatique dans la carcinogenèse(,…) et en conclusion des résumés d’ expérimentations scientifiques, j’affirme que la naissance d’un cancer n’est pas possible en présence de surrénales de volume normal. Les excitations inhérentes à la vie quotidienne entretiennent le volume normal des glandes surrénales. Des excitations surajoutées, telles le froid, le sport (natation, jogging, etc…) augmentent le volume des surrénales au-delà de la normale et la capacité de résistance aux vives agressions ». Comment ne pas évoquer les travaux et la carrière de l’auteur de ces propos, à savoir le Docteur GEORGES CEULEMANS, à la lecture des articles publiés par Monsieur Yves Rasir (*) quant au faible pourcentage de cancer chez les sportifs et au chômage qui nuit gravement à la santé. Deux articles publiés presque simultanément (la loi de synchronicité ?) et qui renforcent encore la pertinence de ces fortes affirmations.
C’est l’occasion, pour moi, de vous faire connaître ce grand médecin, un vrai, qui aimait les gens, et a eu le génie de découvrir –seul-, au travers de son travail de chirurgien, et sa capacité exceptionnelle d’observation, et de fin psychologue l’origine psychologique du cancer. Et a eu le courage de publier un livre à ce propos, en 1987. Bien sûr, il n’a pas la précision géniale du Dr HAMER, mais ses travaux peuvent encore aider les médecins et profiter à l’humanité.
Le docteur CEULEMANS, né en 1915, a déposé son bistouri à ses 71 ans, pour prendre la plume et publier le livre "Le Cancer, pour qui, pourquoi, comment"- éd.JM COLLET, duquel sont issus tous les propos que je cite.
Selon lui, un tissu organique affaibli par la toxicité (exemple, l’estomac d’un buveur d’alcool, la peau d’un ouvrier travaillant dans le goudron, etc…), qu’il appelle "lésion pré-cancéreuse" associé à un organisme affaibli par un choc psycho-émotionnel d’une durée au-delà de 4 à 6 semaines, nécessaires à l’affaiblissement, voire l’atrophie des surrénales, sont les conditions SINE QUA NON pour la naissance du cancer (la leucémie y est largement étudiée et développée aussi, illustrée de nombreux cas cliniques, décrits par une bonne plume, vraiment !).
Mais également pour expliquer la « brutalité des récidives cancéreuses après une intervention chirurgicale : il s’agit de personnes à résistance surrénalienne réduite, et l’agression chirurgicale est pour eux une agression importante » (page 70).
Le Dr Ceulemans n’était pas seulement un médecin visionnaire quant au rôle des surrénales et aux vertus anticancéreuses de l’activité physique : il était aussi un Hamer avant Hamer, c’est-à-dire son prédécesseur dans la compréhension du potentiel cancérigène des chocs émotionnels.
Doté d’évidentes qualités humaines et d’une conscience professionnelle manifestement hors-du-commun, le Dr Ceulemans a en effet consacré tous les dimanches matins de sa carrière à interroger ses patients sur les conflits psychiques qui les tourmentaient.
Pendant quarante ans, chaque semaine, il passait plusieurs heures à leur chevet pour tenter de discerner les événements et les sentiments qui auraient pu causer la pathologie cancéreuse. Car pour lui, le doute n’était guère permis : au départ, il y a toujours un traumatisme psychique tellement aigu que la personne subit une « déstabilisation du moi » et qu’elle perd littéralement « le sens de la vie ». Le trauma crée alors un état de stress suivi de perturbations biologiques et de l’apparition des premiers symptômes. Déclinant graduellement, le taux de corticostéroïdes dans le sang n’est alors plus suffisant pour défendre le patient, la personnalité de ce dernier finit par s’écrouler et le cancer peut s’installer.
A l’appui de ce scénario, le livre du Dr Ceulemans est rempli de multiples cas cliniques témoignant du processus par lequel les chocs de l’existence peuvent déclencher une cancérisation.
Un livre à découvrir. Ce document est offert en cadeau, il est le fruit de la recherche de préservation de ce travail de recherche par plusieurs de nos lecteurs. Nous ne faisons que le repartager car son contenu ne doit pas être perdu dans l'oubli, sans la reconnaissance qu'il mérite!
Nous parlons du Dr Ceulemans et de son livre dans un article de notre revue N°59 (la version PDF ici) dont l'édito est ici.